Le rôle sociétal, certains diront politique, des entreprises est essentiel dans la création de valeur pour l’économie, la préservation des ressources environnementales, et des hommes.
Depuis toujours, « Les entreprises existent principalement pour servir (les intérêts de) leurs actionnaires » et l’économiste Milton Friedmann, affirme même en 1970 que « la seule raison d’être d’une entreprise est de générer des profits pour ses actionnaires ». Cette définition du capitalisme avait peu évolué depuis.
En août 2019, 181 grandes entreprises américaines[1] de la puissante Business Roundtable, signent une tribune sur le « purpose » de leurs activités : « Bien que chacune de nos entreprises serve sa propre raison d’être, nous partageons un engagement fondamental de bénéfice envers toutes nos parties prenantes. » Elles ont précisé s’engager à délivrer de la valeur à leurs clients, à investir dans leurs employés, à agir éthiquement et équitablement avec leurs fournisseurs, à soutenir les communautés dans lesquelles elles opèrent et à générer de la valeur à long terme pour leurs actionnaires, qui fournissent le capital permettant aux sociétés d’investir, de croître et d’innover.
La France a été pionnière en 2019 en proposant d’inscrire le « why » dans la conduite des affaires. Les trois étages de la fusée de la loi PACTE : « raison d’être, raison d’être dans les statuts, entreprise à mission » ont eu pour objectif de lever les obstacles à la croissance des entreprises, à toutes les étapes de leur développement et de mieux prendre en considération les enjeux sociaux et environnement dans leur stratégie. En 2021, le rapport « Rocher » a fait le bilan de l’engouement déclenché par ces mesures. 68 % des 300 entreprises qui sont devenues des sociétés à mission ont moins de 50 salariés et une seule entreprise est cotée au SBF120 (Danone). Des dizaines ont formulé leur raison d’être, mais très peu l’ont intégrée dans leurs statuts. Des pistes sont avancées, la dynamique est en marche, il faut la transformer.
Au Forum Economique Mondial 2020 à Davos, 120 membres de l’IBC, ont fait une déclaration commune « La raison d’être universelle d’une entreprise dans la 4ème révolution industrielle »[2]. Ils ont affirmé leur volonté de créer de la valeur à long terme pour toutes les parties prenantes. Ces dirigeants ont admis qu’il était nécessaire de définir un reporting transparent et pérenne tant sur les risques et opportunités financiers, que sur ceux extra-financiers.
La volonté des organisations de communiquer autour de leurs valeurs et de leurs engagements répond aussi à une attente de plus en plus pressante de leurs parties prenantes. L’enjeu sous-jacent à celui de la publication d’informations non-financières est celui de la performance et de la résilience. L’ESG a désormais un impact sur la performance économique et financière, la conduite des affaires, et les dirigeants.
Les organisations composent avec les facteurs endogènes et exogènes de la réputation et s’organisent autour de neuf champs d’influence, qui s’entrecroisent et sont stratégiques.
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[1] Par exemple Abbott, Abbvie, Apple, Amazon, Total, BMS, Coca-Cola, Deloitte, EY, Ford, Gap, JP Morgan, Bank of America, Mattel, McDonald’s, Microsoft, Nasdaq, Vanguard, Visa, Walt Disney, Fargo, Ralph Lauren…
[2] Davos Manifesto 2020: The Universal Purpose of a Company in the Fourth Industrial Revolution