L’intérêt pour le climat doit-il être universel ?

© Stocklib / murrstock
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Les accords internationaux et les engagements des entreprises, au coeur de la transition écologique

En 2015, l’adoption des 17 objectifs de développement durable (ODD) par les Nations Unies et l’Accord de Paris à la COP21 ont créé une nouvelle dynamique mondiale.

Les ODD sont un appel universel à l’action pour éliminer la pauvreté, protéger la planète et améliorer le quotidien de toutes les personnes partout dans le monde, tout en leur ouvrant des perspectives d’avenir. Le « Programme de développement durable à l’horizon 2030 »[1] définit un plan sur 15 ans visant à réaliser ces objectifs.

De nombreuses organisations souscrivent au Global Compact des Nations Unies et doivent décrire les efforts et progrès réalisés et à venir. Dix principes sont à respecter autour de quatre thématiques : Droits de l’Homme, Normes internationales du travail, Protection de l’environnement et Lutte contre la corruption. Global Compact France rassemble plus d’un millier entreprises et organisations à but non lucratif autour d’enjeux liés à la RSE et au développement durable.

À la COP21, l’objectif était ambitieux : contenir « l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels. L’accord de Paris a été déterminant pour obliger les États à s’engager individuellement par le biais de « Contributions déterminées au niveau national » (NDC), laissant les États décider de leurs ambitions « en toute souveraineté ».

Les volontés politiques soutendent des intérêts contradictoires

En mai 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté à une très large majorité une résolution ouvrant la voie à la négociation d’un Pacte mondial pour l’environnement : traité international de grands principes juridiques qui guident l’action environnementale. L’objectif est d’éviter le mille-feuille du droit environnemental (cinq cents accords dont différents traités : fonds marins, climat, biodiversité, déchets, pollution, Antarctique, oiseaux migrateurs, etc). Cependant, l’engagement des pays aux initiatives internationales est variable, et certains pays appliquent une obstruction systématique aux règles environnementales (Etats-Unis, Chine, Brésil…).

En septembre 2021, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, déclarait : « Le monde est sur un chemin catastrophique vers + 2,7 °C de réchauffement d’ici à la fin du siècle ». À cette date, selon l’ONU, la somme des contributions des 191 parties signataires conduisait ainsi à une augmentation de 16 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) en 2030 par rapport à 2010.

De plus, peu de nouveaux pays s’inscrivent dans le processus et d’autres ne veulent pas aller plus loin dans leurs engagements (par ex. Australie, Brésil, Mexique, Nouvelle-Zélande, Inde). Aux États-Unis,  le « Clean Electricity Program Plan » pour favoriser les énergies renouvelables de Joe Biden inclut dans la Build Back Better Bill n’a pas été adopté. La Chine, désormais premier émetteur de gaz à effet de serre, continue de construire plus de centrales à charbon que les autres pays n’en ferment.

2022, que faisons-nous ?

Le rapport du GIEC[1] de février 2022 a dressé un constat alarmant de l’augmentation (prévisible) de la température et de son impact pour la population, la faune et la flore. Au rythme de développement actuel, le réchauffement climatique pourrait atteindre 2,7°C à la fin du siècle. Le 4 avril 2022, le GIEC publiera une nouvelle étude sur les solutions à mettre en place pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’urgence est là. Quelles que soient nos actions aujourd’hui, nous n’observerons le résultat que dans 20 ans.

Début juin 2022, pour les 50 ans du Sommet de la Terre, les pays vont réfléchir durant « Stockholm+50 : une planète saine pour la prospérité de toutes et de tous – notre responsabilité, notre chance » aux moyens d’agir en faveur d’une planète saine et de la prospérité de toutes et de tous; d’assurer un relèvement durable et inclusif après la pandémie de COVID-19 et d’accélérer la mise en œuvre du volet environnemental.

En France, des lois – sur la transition énergétique pour la croissance verte en 2015, la loi Climat et résilience en 2021 – ont été adoptées. Pourtant, le Haut Conseil pour le climat dans son dernier rapport annuel 2021 indique : « globalement, les politiques publiques ne sont pas assez alignées avec les orientations de la Stratégie nationale bas carbone » et que la loi Climat ne « permettrait pas à la France de rattraper son retard dans la transition bas carbone ».

Le combat de la transition écologique est universel, touche chacun d’entre nous, tant au niveau local, national qu’à l’échelle mondiale. Quels sont nos leviers d’action individuels et collectifs pour être acteur de la transition écologique ?

Les organisations composent avec les facteurs endogènes et exogènes de la réputation et s’organisent autour de neuf champs d’influence, qui s’entrecroisent et sont stratégiques.

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[1] Climate Change 2022: Impacts, Adaptation and Vulnerability – https://www.ipcc.ch/report/sixth-assessment-report-working-group-ii/EC

[1] Nations Unies, « Programme de développement durable à l’horizon 2030 », 25/09/2015

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